Morse Samuel


Samuel Finley Breese Morse, connu sous le nom de Samuel Morse, est un peintre américain, né le 27 avril 1791 à Charlestown dans le Massachusetts.

Diplômé de l’université Yale, il devient peintre historique et portraitiste. Installé à Londres en 1822, il peint un portrait de La Fayette. Il fonde en 1826 la société des Beaux-Arts (National Academy of Design) de New-York, destinée à faire connaître les peintres américains, où il donne des cours.

Suite à un voyage sur le vieux continent en 1832, ce passionné de physique et d’électricité imagine que la transmission des messages pourrait s’effectuer très rapidement si un appareil relié à l’électricité pouvait être actionné à distance. Faute d’argent, il met plus de cinq ans à créer son premier prototype, utilisant les nouveaux procédés de l’époque tels que l’électroaimant et l’électricité.
Il s’associe à Alfred Vail, fils du propriétaire d’une petite usine mécanique pour pouvoir présenter en 1937 un prototype en état de marche. En 1838, il établit le code télégraphique qui porte son nom (•). Le brevet du premier télégraphe est déposé en 1840. En 1843, grâce à une admiratrice, il obtient une réponse positive du Congrès américain qui accepte de financer pour 30 000 dollars la première ligne entre Baltimore et Washington. Le premier message est envoyé le 24 mai 1844.

Dès 1838, Samuel Morse vient en Europe promouvoir son appareil qui est adopté par l’Autriche, la Prusse, la Suisse et en 1856 par la France.
A partir de 1846, le télégraphe Morse est développé par des sociétés privées. Dans les années 1850, Samuel Morse doit faire face à de nombreuses batailles juridiques. Ses droits de brevet sont confirmés par la Cour suprême des États-Unis en 1854.

Rendu célèbre et riche grâce à son invention, Samuel Morse devient philanthrope durant sa vieillesse. Il décède à New-York, le 2 avril 1872.

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Sources :

  • Bertho Catherine, Télégraphes et téléphones de Valmy au microprocesseur, Libraire Générale Française, 1981, (Le livre de poche), 538p.
  • Lecouturier Yves, Le patrimoine français des télécommunications, Collection La Patrimoine des Institutions Economiques, Flohic éditions, Paris, 2002, 565p.