Téléphone S 63


Le téléphone S63 de la marque Socotel (Société des Constructeurs de Téléphone) est un poste de téléphonie fixe créé par le Centre national d'études des télécommunications et mis en service à partir de 1963. Il est le successeur du M24 et du U43.

Construit en plastique injecté, il est composé d’un circuit imprimé recevant tous les composants électroniques et dispose d’une sonnerie intégrée à volume réglable. Il est d’abord à cadran rotatif, puis à clavier à numérotation décimale à partir de 1981, puis doté d’un clavier à fréquence vocale, alors utilisée sur les premiers centraux électroniques. Il se présente le plus souvent sous sa forme à poser, mais il existe une version murale. Le modèle le plus courant est gris, mais des modèles ivoire, bleu, marron et orange ont aussi été disponibles.

Il bénéficie des dernières innovations techniques : régulation automatique du courant de ligne, anti-surtension pour l’écouteur, possibilité de connecter plusieurs postes en parallèle. Les postes livrés jusqu’en 1974 comportent des résistances additionnelles qui permettent de régler l’intensité dans le poste suivant la longueur de la ligne, tandis que ceux livrés à partir de 1975 comportent une autorégulation par thermistance dont la résistance augmente quand l’intensité (donc la température) s’accroît, mais également une anti-surtension pour l’écouteur et une possibilité de connecter plusieurs postes en parallèle. C’est avec ce poste qu’ apparaît la prise gigogne.

La moitié du parc installé en 1991 (quinze millions de postes) est équipée d’une numérotation à fréquences vocales, les appareils sont alors dotés des deux systèmes de numérotation, décimal et fréquentiel. Le clavier, grâce à des touches spécialisées (* et #), donne accès à de nouveaux services.
Il est progressivement remplacé par de nouvelles gammes de postes : l’Alto, puis le Chorus, le Digitel 2000 et le Fidélio.

A propos

Objet venant avant : téléphone U43

Objet venant après : téléphone Contempra

Date de création : 1963

 

En savoir plus

Contexte scientifique : les années 1960 – 1965