S’inspirant des découvertes de Marconi en matière de TSF, en 1900, Gustave Ferrié découvre le détecteur électrolytique, plus facile et sensible d’emploi que le tube de Branly.
Ce dispositif, que Ferrié présente au Congrès d’électricité de Paris en 1900, permet la « lecture au son » des messages.
Le 6 mai 1902, une éruption de la Montagne Pelée en Martinique fait plus de 30 000 victimes en quelques secondes et détruit Saint-Pierre ainsi que les câbles sous-marins entre la Martinique et la Guadeloupe. Ferrié installe entre les deux îles un équipement de Télégraphie sans fil (TSF) de campagne, ce qui permet d’organiser les secours.
A l’origine, ce dispositif de secours avait été mis au point pour les besoins de la télégraphie militaire; il reste cependant en service plus d’un an. « Grâce » à cette catastrophe naturelle, Ferrié peut démontrer pour la première fois que la TSF est un moyen de liaison techniquement au point.
Par la suite, il crée et développe la radiotélégraphie militaire. Par exemple, il créé en 1908 les postes mobiles des armées utilisés pour des transmissions en campagne ; en 1910, il expérimente les postes dirigeables.
A propos
Objet venant avant : TSF
Objet venant après : téléphone
Inventeur : Gustave Ferrié
Date de création : 1900
Largeur : 53.6 cm
Hauteur : 40.5 cm
Profondeur : 36 cm
Bibliographie
Brenot, Le Général Ferrié, 1932.
Bertho Catherine, Télégraphes et téléphones de Valmy au microprocesseur, Libraire Générale Française, 1981, (Le livre de poche), 538p.
Montagné Jean-Claude Beïret, Transmissions, Histoire des moyens de communication à distance, première époque : de l’Antiquité au milieu du XXème siècle, 528p.
Gustave Ferrié, pionnier de la Radio, Sciences et vie, n°577, 1965, p 141
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L’inventeur : Gustave Ferrié
Contexte scientifique : les années 1900 – 1905