Point-phone

Il permet aux gestionnaires de lieux publics protégés, commerces et collectivités (hôtels, restaurants, cafés, commerces, stations-service, salons de coiffure, salles d’attente, entreprises, mairies, hôpitaux…) de mettre un téléphone à la disposition de toute personne de passage dans leur établissement. Ce terminal est produit par l’entreprise Mecelec dans la seconde moitié des années 80. Les clients peuvent rapidement identifier la présence d’un Point-phone grâce à la présence d’un logo dédié, apposé de façon visible.

Avec ce terminal, l’objectif de France-Télécom, est de multiplier les points d’accès banalisés au réseau téléphonique, de transférer une partie du trafic des cabines « voie publique » vers des sites protégés afin de lutter contre le vandalisme, mais aussi de faciliter l’acceptation de l’implantation massive d’appareils à carte sur la voie publique en offrant une alternative à l’usager et permettre d’offrir une alternative aux collectivités locales lorsque la suppression d‘une cabine non rentable est envisagée.

On compte en France 20 000 points phone fin 1986, 33 000 fin 1987, environ 60 000 fin 1988 et 85 à 90 000 fin 1989.
L’activité publiphonie d’intérieur chez Mecelec remonte à 1981, date du marché d’études du Point phone à pièces. 120 000 unités du Point phone et de son successeur le PI 750 sont fabriquées dans l’usine de Tournon. Cette gamme de produits est également exportée en quantité vers la Belgique, Israël, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, les Dom/Tom et l’Andorre.

Le 9 novembre 1981, le Central Lyon Sévigné est victime d’un incendie. Parmi les décombres, on a pu récupérer ce modèle de point phone, qui garde quelques séquelles de l’évènement.