Le 8 janvier 1866, le chercheur français Georges Leclanché dépose un brevet pour un nouveau type de pile, une pile au carbonate de cuivre.
Un an plus tard, le prototype est amélioré. Il met au point une pile au dioxyde de manganèse, qui est récompensée par l’Exposition universelle de Paris. Cette pile est rapidement utilisée par l’administration belge des télégraphes et par les chemins de fer néerlandais, car elle a l’avantage de ne pas s’user au repos contrairement aux autres types de piles existants, qui consomment du métal même au repos.
Ce second type de pile dite pile Leclanché fonctionne par oxydoréduction entre le zinc et le dioxyde de manganèse. On appelle plus familièrement ces piles « piles salines » ou « sèches ». Ce principe est à l’origine des piles cylindriques ou bâton que nous utilisons au quotidien.
La découverte de ce principe par Georges Leclanché permet le développement par la suite de piles peu coûteuses, adaptées aux utilisations intermittentes ne nécessitant pas une forte intensité comme les sonneries ou les télégraphes.
A propos
Objet venant avant : pile Volta
Objet venant après : piles cylindriques ou bâton
Inventeur : Georges Leclanché
Date de création : 1867
Largeur : 37.9 cm
Hauteur : 22 cm
Profondeur : 11.2 cm
Bibliographie
Pierre Hautier, Jacques Koplowicz , Les Piles, Centre de documentation pour l’enseignement secondaire et supérieur, Louvain-la-Neuve, 38p.
En savoir plus
L’inventeur : Georges Leclanché
Contexte scientifique : les années 1865 – 1870