Mobile Nokia 1610


Le Nokia 1610 est un modèle de téléphone portable créé par Nokia en
1996. Il est mono-bande et possède un écran de 2 lignes. Ce mobile
permet, pour les émissions d’appels, la correction des erreurs de saisie
du numéro par activation de la touche C, le rappel du dernier numéro et
la numérotation rapide.

Pour les réceptions d’appels, il permet de répondre grâce aux touches, la mise en attente d’un appel ou encore la libération d’un appel en attente. Le clavier peut être verrouillé. Innovation Nokia, il propose la mémorisation d’un message de bienvenue.

Grande innovation pour l’époque, il est l‘un des premiers à savoir lire les SMS. Il possède une antenne externe amovible et est assez encombrant (gabarit de 160 x 58 x 28 mm et poids de 248 grammes, batterie comprise). Il indique la qualité de réception et la charge restante. Il peut stocker 100 numéros dans la carte SIM et 199 dans le téléphone.

Il peut calculer le temps de communication pour estimer le tarif. Il est vendu avec cinq sonneries, volume au choix. Son autonomie varie selon l’activité et dépend aussi de la batterie (en moyenne, 2,5 heures en communication).

Ce téléphone est utilisé sur le réseau français Itinéris, service de téléphonie mobile GSM mis en place en 1992 par France Télécom. Il permet de téléphoner et d’être appelé en France métropolitaine. Itinéris propose une nouveauté : une messagerie vocale prend désormais les appels des utilisateurs lorsqu’ils ne sont pas joignables.

En décembre 1998, Itineris couvre 97 % de la population française avec 7 700 relais et 5,5 millions de clients, soit 49,6 % de parts de marché. Un an plus tard, le réseau bat son record de ventes mensuelles avec 1,2 million de nouveaux clients, atteignant ainsi plus de 10 millions de clients. Le 21 juin 2001, les services Itineris, OLA, Mobicarte de France Télécom Mobile et les services d’Orange UK fusionnent pour devenir ceux de la filiale Orange.

A propos

Date de création : 1996

Largeur : 5.8 cm

Hauteur : 18.7 cm

Profondeur : 2.9 cm

En savoir plus

Contexte scientifique : les années 1995 – 2000