Le commutateur télégraphique suisse a été développé en 1853. Cet appareil est une planchette de bois, garnie sur l’un de ses côtés de lames horizontales de cuivre et sur l’autre, de lames verticales de cuivre.
Le premier étage est constitué de 5, 10, 20 ou 30 lames métalliques horizontales. Le second étage, perpendiculaire au premier, lui est isolé par une couche de bois constituée, elle aussi, d’autant de lames que l’étage supérieur. Au point de croisement de ces lames sont présents des trous dans lesquels peuvent s’implanter des chevilles métalliques réunissant entre elles les lames supérieures et les lames inférieures.
Afin d’établir les communications, les fils des lignes télégraphiques sont raccordés à chacune des lames de l’étage inférieur, qui disposent de vis d’attache. A chaque barre de l’étage supérieur sont reliés des appareils télégraphiques. A chaque point d’intersection des barres inférieures et supérieures, un trou a été percé. Il transperce les trois épaisseurs de matériaux.
Pour établir une relation entre deux barres situées sur des couches différentes du commutateur, il suffit d’insérer, à l’intersection de celles-ci, une fiche en laiton qui établit la liaison. Afin d’assurer une bonne communication, la fiche est fendue à son extrémité, de manière à provoquer un effet ressort périphérique lors de son insertion. Ainsi, la fiche est maintenue à force dans l’alvéole.
A propos
Date de création : 1853
Largeur : 28.5 cm
Hauteur : 4.9 cm
Profondeur : 29.6 cm
Bibliographie
Laurencin P, Le télégraphe, J Rothschild Editeur, 1877, p295.
Montoriol E, Les systèmes de Télégraphie et Téléphonie, p. 350.
En savoir plus
Contexte scientifique : les années 1850 – 1855