Les années 1850 – 1855
Les années 1850 – 1855
Quelques inventions et découvertes marquantes des années 1850-1855…
La machine à laver mécanique
La machine à laver mécanique fonctionne selon le « cercle de Sinner », qui stipule qu’un nettoyage réussi provient de l’action de quatre sources d’énergie. L’énergie électrique d’abord (puisque le lave-linge est raccordé à l’alimentation générale) ; l’énergie mécanique (action de brassage du linge) ; l’énergie calorifique (la chaleur, fournie via un thermoplongeur ou résistance immergée, confère à l’eau une température pouvant aller jusqu’à 90 degrés) ; l’énergie chimique enfin, au moyen de la lessive (enrichie ou non d’agents blanchissants). Si le brevet du lave-linge a été déposé en 1797 par l’Américain Nathaniel Briggs, c’est l’inventeur américain James King qui propose la première version de lave-linge mécanique en 1851. Le linge plongé dans de l’eau se trouve dans un cylindre hérissé de pâles dont la rotation est actionnée par une manivelle.
Le « pendule de Foucault »
En 1851, le physicien français Léon Foucault accroche à la voûte du Panthéon un pendule de son invention afin de mettre en évidence la rotation de la Terre. Réalisée en public, cette expérience historique permet de donner une preuve empirique aux lois de Newton portant sur le mouvement. Toutefois, pour beaucoup des contemporains de Foucault, elle n’est pas suffisamment convaincante ; c’est pourquoi il invente l’année suivante le gyroscope, dont l’axe reste parallèle à une direction fixe par rapport aux astres, quelle que soit la latitude.
La machine à coudre à usage domestique
Isaac Merrit Singer, machiniste à New York, obtient un brevet pour la première machine à coudre à usage domestique ; il fonde en 1851 la Singer Sewing Machine Compagny (ou I.M. Singer & Co), entreprise familiale principalement connue pour ses machines à coudre, toutes conçues à l’origine dans ses usines à New York.
La toile denim, puis le « Jeans »
En 1853, un homme d’affaires d’origine bavaroise vend des toiles de tente et des bâches à San Francisco. C’est l’époque de l’arrivée massive des orpailleurs (mineurs chercheurs d’or) sur la côte ouest des Etats-Unis ; il est alors sollicité par l’un d’eux pour réaliser un pantalon ultra résistant et facile d’entretien. Son idée est de confectionner un vêtement à partir d’une toile de tente, de couleur marron. Les ventes se multiplient rapidement sous l’effet du bouche-à-oreille. Quelques années plus tard, en 1860, Lévi Strauss découvre la toile fabriquée à Nîmes : il commence à commercialiser ses pantalons en toile denim et crée pour cette occasion la société Lévi Strauss & Co. Le brevet du futur « Jeans » est déposé en 1873 par Lévi Strauss et Jacob Davis, un tailleur du Nevada devenu son associé.
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